Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
21 décembre 2022

Confirmation d’une demande de PC après annulation du refus initial et office du juge en matière de régularisation

Par une décision du 14 décembre 2022, le Conseil d’Etat précise la notion de confirmation d’une demande de permis de construire après annulation juridictionnelle du refus initial de délivrer ce permis. Il précise également l’office du juge en matière de régularisation.

Dans cette affaire, une mairie a été enjointe de délivrer un PC après que son refus initial sur la demande a été annulé par le TA de Rennes. Après confirmation de la demande par le pétitionnaire, la mairie avait délivré le PC qui a ensuite fait l’objet d’un recours de deux associations.

Saisi d’un pourvoi contre l’arrêt de la CAA de Nantes ayant annulé le jugement de première instance et le permis délivré, le Conseil d’Etat se prononce sur l’application des articles L. 600-2 et L. 600-5-1 du code de l’urbanisme.

En premier lieu, il rappelle que sont d’interprétation stricte les dispositions de l’article L. 600-2 aux termes desquelles lorsqu’un refus opposé à une demande d’autorisation d’urbanisme a fait l’objet d’une annulation juridictionnelle, la demande d’autorisation confirmée par l’intéressé ne peut faire l’objet d’un refus ou être assortie de prescriptions spéciales sur le fondement de dispositions d’urbanisme intervenues postérieurement à la date d’intervention de la décision annulée, sous réserve que l’annulation soit devenue définitive et que la confirmation de la demande soit effectuée dans les six mois suivant la notification de l’annulation au pétitionnaire.

Par conséquent, ne peut constituer une confirmation de la demande d’autorisation initiale au sens et pour application de ces dispositions une demande présentant des modifications autres que de simples ajustements ponctuels.

Une telle demande doit s’apprécier comme portant sur un nouveau projet et, par conséquent, être examinée au regard des règles d’urbanisme en vigueur à la date de la nouvelle demande et non à la date de la décision illégale de refus de permis de construire.

En deuxième lieu, le Conseil d’Etat juge qu’en retenant les moyens tirés de la non-conformité du projet à plusieurs dispositions du PLU sans faire usage de l’obligation qui lui incombe de surseoir à statuer lorsque certains des vices affectant la légalité du permis sont susceptibles d’être régularisés, la CAA a implicitement mais nécessairement estimé que l’un au moins de ces vices était insusceptible d’être régularisé.

N’étant pas tenue de motiver son refus puisqu’elle n’était pas saisie d’une demande de régularisation, la Cour n’a ni dénaturé son appréciation des pièces du dossier ni commis d’erreur de droit.

CE, 14 décembre 2022, n° 448013, publié au recueil Lebon

30 juin 2022
Le décret n° 2022-926 du 23 juin 2022 précise les modalités selon lesquelles les propriétaires peuvent exercer un droit de surplomb sur un fonds voisin afin d’isoler thermiquement leur bâtiment par l’extérieur. Ce décret, publié au Journal officiel du 24 juin 2022, est pris pour l’application de l’article L. 113-5-1 du code de la construction […]

Découvrir l’article

15 octobre 2021
Le Conseil d’État précise que la seule circonstance qu’une requête en référé-suspension soit introduite plusieurs mois après l’introduction du recours au fond contre un permis de construire ne suffit pas à renverser la présomption d’urgence issue de l’article L. 600-3 du code de l’urbanisme. Toutefois, cette requête doit – à peine d’irrecevabilité – être introduite […]

Découvrir l’article

29 décembre 2022
Par un arrêt du 25 novembre 2022, la cour administrative d’appel de Nantes a considéré – sous l’empire des anciennes dispositions relatives à la taxe d’aménagement (TA) – que le titulaire d’un permis de construire (PC) ayant conclu une convention de projet urbain partenarial (PUP) ne pouvait bénéficier de l’exonération de la part communale ou […]

Découvrir l’article

30 août 2023
Le Conseil d’Etat impose à la CNAC de rapporter la preuve que ses membres ont reçu les convocations préalables à sa réunion et qu’ils ont effectivement pu accéder aux documents devant être mis à leur disposition. Par deux arrêtés en date du 30 juin 2016, le maire de la commune de Sarrola-Carcopino (Corse) a délivré […]

Découvrir l’article

04 décembre 2023
Par une décision du 1er décembre 2023, le Conseil d’Etat s’est prononcé sur le régime des modifications apportées à un projet de construction au cours de l’instruction d’une demande d’autorisation d’urbanisme. Le Conseil d’Etat précise d’abord qu’en l’absence de dispositions expresses du code de l’urbanisme y faisant obstacle, l’auteur d’une demande de PC peut apporter […]

Découvrir l’article

09 février 2024
Par une circulaire adressée le 31 janvier 2024 aux préfets, le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires précise les modalités selon lesquelles les services déconcentrés de l’Etat accompagneront les collectivités dans la mise en œuvre de l’objectif ZAN. Afin d’atteindre le « zéro artificialisation nette » (ZAN) d’ici à 2050, la loi […]

Découvrir l’article