Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
19 janvier 2024

Convention d’occupation précaire : le propriétaire n’est pas soumis à l’obligation de délivrance des baux

Par un arrêt du 11 janvier 2024 publié au bulletin, la Cour de cassation a jugé que la convention d’occupation précaire n’étant pas un bail, l’occupant à titre précaire ne peut pas se prévaloir de l’obligation de délivrance prévue par l’article 1719 du Code civil mais doit établir un manquement de son cocontractant à ses obligations contractuelles.

En l’espèce, une convention d’occupation précaire avait été conclue sur des locaux de stockage entre deux sociétés.

A la suite d’un dégât des eaux dont la cause est indéterminée, la société occupante du local et son mandataire judiciaire au redressement de cette société ont assigné la société propriétaire et son assureur en indemnisation de leurs préjudices.

La cour d’appel compétente a retenu que le préjudice résultant du dégât des eaux dans le local caractérisait un manquement de la société propriétaire à son obligation de délivrance prévue par l’article 1719 du Code civil au titre duquel « le bailleur est obligé, par la nature du contrat, et sans qu’il soit besoin d’une stipulation particulière de délivrer au preneur la chose louée et d’entretenir cette chose en état de servir à l’usage pour lequel elle a été louée ». La Cour d’appel a donc condamné la société propriétaire à payer des dommages et intérêts à la société occupante. La société propriétaire s’est alors pourvue en cassation.

La troisième chambre civile de la Cour de cassation casse l’arrêt d’appel en jugeant que les conventions d’occupation précaire n’étant pas des baux (position résultant de son arrêt du 19 novembre 2014, n°13-20.089), l’article 1719 du Code civil ne s’applique pas aux conventions d’occupation précaire. La société propriétaire n’est donc pas tenue d’une obligation de délivrance au titre de la convention d’occupation précaire, celle-ci n’étant régie que par les prévisions contractuelles des parties.

Cass. , 3ème Civ. , 11 janvier 2024, n° 22-16.974

10 décembre 2021
Dans un jugement rendu le 28 octobre 2021, le Tribunal judiciaire de Paris a écarté tous les moyens invoqués par le preneur, en ce compris l’article 1722 du Code civil (destruction de la chose louée), pour contester son obligation de paiement au titre du bail dans le contexte de la crise sanitaire. Dans cette affaire, […]

Découvrir l’article

26 septembre 2023
Par un arrêt en date du 14 septembre 2023, la Cour de cassation a jugé que la destruction de locaux loués intervenue (i) postérieurement à une vente faite en violation des dispositions de l’article L.145-46-1 du Code de commerce (droit de préemption « Pinel ») et (ii) en cours de procédure judiciaire ne privait pas le preneur […]

Découvrir l’article

24 juin 2024
Par un arrêt du 30 mai 2024, la Cour de cassation a jugé que les travaux réalisés par des acquéreurs de lots dans le cadre d’une VEFA avec l’accord du promoteur devaient tout de même être autorisés par l’assemblée générale des copropriétaires dès lors que ces travaux affectaient les parties communes ou l’aspect extérieur de […]

Découvrir l’article

23 décembre 2022
Un bailleur a fait délivrer à son preneur un commandement visant la clause résolutoire du bail commercial et exigeant le règlement d’arriérés de loyers et charges. Il a ensuite assigné  ledit preneur en vue notamment de voir constater l’acquisition de la clause résolutoire. Si le Tribunal judiciaire de Paris a condamné le preneur à régler […]

Découvrir l’article

01 octobre 2024
Par un arrêt du 25 septembre 2024, la Cour de cassation a jugé qu’en l’absence de résiliation d’un pacte de préférence conclu sans durée, les bénéficiaires de ce pacte pouvaient exercer leur droit de préférence. Le 19 juillet 1990, Monsieur D consent un pacte de préférence à Monsieur et Madame U sans limitation de durée […]

Découvrir l’article

29 avril 2022
Aux termes d’une décision rendue au fond le 12 avril 2022, le Tribunal judicaire de Béthune a retenu l’application de l’article 1722 du Code civil (destruction de la chose louée) pour remettre en cause l’obligation de paiement des loyers sur la période de fermeture administrative du premier confinement (15 mars 2020 au 11 mai 2020). […]

Découvrir l’article