Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
17 février 2022

JOP 2024 : annulation du classement d’une zone urbaine du PLUi destinée à l’accueil de la piscine olympique

Par un arrêt rendu le 10 février 2022, la cour administrative d’appel de Paris (CAA) annule le refus de l’établissement public territorial (EPT) Plaine Commune d’abroger le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) de Plaine Commune, et enjoint l’EPT à engager, dans un délai de 4 mois, la procédure de modification du PLUi en ce qu’il classe en zone urbaine une partie des espaces végétalisés excédant les zones UG strictement nécessaires à l’implantation de la gare du Grand Paris Express (GPE) et de la piscine olympique d’Aubervilliers.

Par une délibération du 13 octobre 2020, l’EPT Plaine Commune a mis en compatibilité le PLUi de Plaine Commune avec la zone d’aménagement concerté (ZAC) « Village olympique et paralympique ». A la suite de cette délibération, plusieurs requérants ont saisi le président de l’EPT Plaine Commune d’une demande d’abrogation du PLUi. Ceux-ci contestaient le classement de la partie des jardins des Vertus à Aubervilliers en zone urbaine, comprenant des zones UG destinées à l’accueil des équipements de la gare du GPE et de la piscine olympique, et une zone UM, correspondant à une zone urbaine mixte. Leur demande ayant été rejetée, les requérants demandent à la cour d’annuler la décision implicite de refus du président de l’EPT.

Tout d’abord, la cour se prononce au regard du schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF), qui affiche un objectif essentiel de préservation et de développement des espaces verts, au titre duquel il prescrit notamment de « préserver les emprises dédiées aux espaces verts publics existants ».

Elle estime que si les auteurs du PLUi pouvaient ajuster la délimitation des espaces verts existants sur le site du Fort d’Aubervilliers – au nombre desquels figurent les jardins des Vertus – notamment pour permettre l’installation de la gare du GPE et du centre aquatique olympique, la suppression de près d’un hectare de jardins dans un site présentant une cohérence d’ensemble, est trop importante pour être regardée comme compatible avec le SDRIF.

Ensuite, la cour relève que le règlement du PLUi est incohérent avec le PADD, qui prévoit non seulement (i) de « densifier et consolider les transports collectifs structurants », de « proposer une offre d’équipements et de services de qualité adaptée aux besoins présents et faire des jeux olympiques et des nouvelles gares une opportunité au service du projet de territoire », mais également (ii) de préserver des noyaux primaires de biodiversité tels que le fort d’Aubervilliers et de restaurer un corridor écologique au nord du site.

Elle considère en effet que la destination de la zone urbaine mixte ne se rattache pas directement aux grands objectifs fixés par le PADD et que l’urbanisation de la partie des espaces verts, pour une superficie de près d’un hectare, portera également atteinte à la préservation d’un noyau primaire de biodiversité et accroîtra les discontinuités écologiques existantes.

Enfin, la cour accueille le moyen tiré de l’incohérence de l’OAP n° 2 du Fort d’Aubervilliers avec les orientations environnementales du PADD, en tant que l’OAP prévoit un secteur constructible empiétant sur la frange ouest des jardins.

CAA Paris, 10 février 2022, n° 21PA02476

08 octobre 2021
La cour administrative d’appel (CAA) de Versailles a jugé que l’autorité administrative doit faire figurer, au sein d’un même arrêté de cessibilité, l’intégralité des parcelles appartenant à un même propriétaire exproprié et que l’enquête parcellaire doit donc porter sur l’ensemble des parcelles de celui-ci. La CAA de Versailles considère en effet qu’eu égard à la […]

Découvrir l’article

24 octobre 2024
La cristallisation des règles d’urbanisme bénéficie à tous les lots de lotissement, même ceux qui n’ont pas fait l’objet d’un transfert en propriété ou en jouissance. L’article L. 442-14 du Code de l’urbanisme prévoit un mécanisme de cristallisation des règles d’urbanisme, pour une durée de cinq ans, en matière de lotissement. Le point de départ […]

Découvrir l’article

16 novembre 2021
La Cour administrative d’appel de Bordeaux s’est prononcée sur l’application des règles de mise en concurrence (issues du droit communautaire) à l’attribution de droits d’occupation sur le domaine d’une personne publique. L’enjeu du litige était, notamment, l’annulation d’une délibération du conseil municipal de Biarritz ayant approuvé la signature d’un bail emphytéotique d’une durée de 75 […]

Découvrir l’article

15 novembre 2023
Par une décision mentionnée aux tables du recueil Lebon, le Conseil d’Etat définit la notion d’extension d’une construction, dans le silence du PLU, comme un agrandissement de l’immeuble existant qui présente , outre un lien physique et fonctionnel avec lui, des dimensions inférieures à ce dernier. Par un permis délivré le 14 septembre 2018, le […]

Découvrir l’article

Par une décision du 16 février 2024, le Conseil d’Etat précise les conditions d’application de la rubrique 41 du tableau annexé à l’article R. 122-2 du code de l’environnement, soumettant les aires de stationnement ouvertes au public de 50 unités et plus à un examen au cas par cas. Pour mémoire, l’article L. 122-1-II du […]

Découvrir l’article

30 août 2023
Le Conseil d’Etat impose à la CNAC de rapporter la preuve que ses membres ont reçu les convocations préalables à sa réunion et qu’ils ont effectivement pu accéder aux documents devant être mis à leur disposition. Par deux arrêtés en date du 30 juin 2016, le maire de la commune de Sarrola-Carcopino (Corse) a délivré […]

Découvrir l’article