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10 septembre 2024

Le permis de construire délivré après saisine facultative de la CDAC ne vaut pas autorisation d’exploitation commerciale et doit être contesté devant le TA en 1er ressort

Les permis de construire soumis à l’avis facultatif de la CDAC ne valant pas autorisation d’exploitation commerciale, les litiges qui y sont relatifs relèvent de la compétence du TA territorialement compétent et non de la CAA.

La création ou l’extension d’un équipement commercial est soumise à autorisation d’exploitation commerciale (AEC) dès que la surface de vente du projet atteint 1 000 m² (article L. 752-1 du code de commerce).

Le permis de construire (PC) de ces projets tient lieu d’AEC lorsque la demande a fait l’objet d’un avis favorable de la commission départementale, ou le cas-échéant nationale, d’aménagement commercial (CDAC et CNAC) (article L. 425-4 du code de l’urbanisme).

Les cours administrative d’appel (CAA) sont alors compétentes pour connaitre en premier et dernier ressort des litiges relatifs aux PC valant AEC.

Dans les communes de moins de 20 000 habitants, un projet d’équipement commercial dont la surface de vente est comprise entre 300 et 1 000 m² – et qui n’est donc pas soumis à AEC – peut néanmoins être soumis pour avis à la CDAC à la demande du maire ou du président de l’EPCI compétent en matière d’urbanisme.

Dans ce cadre, un avis défavorable de la CDAC (ou CNAC) s’oppose alors à la délivrance du permis (article L. 752-4 du code de commerce).

En revanche, le PC délivré sur l’avis favorable de ces commissions ne vaut pas AEC.

Par conséquent, les éventuels litiges relatifs à ce PC relèvent de la compétence du TA et non de la CAA, dont la compétence en premier et dernier ressort ne s’applique qu’aux PC valant AEC (article L. 600-10 du code de l’urbanisme).

Conseil d’Etat 24 juillet 2024 n°464565

25 novembre 2022
Par un arrêt du 9 novembre 2022, la Cour de cassation s’est prononcée sur l’articulation entre la notion d’usage et celle de destination, notamment lorsque sa définition est modifiée par le plan local d’urbanisme (PLU), ainsi que sur la personne qui encourt la sanction prévue par l’article L. 651-2 du code de la construction et […]

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05 octobre 2022
Les tribunaux administratifs sont compétents en premier et dernier ressort pour connaître des recours dirigés contre un refus de retirer un permis de construire délivré pour un projet d’habitation situé en zone tendue. Par une décision du 27 septembre 2022, le Conseil d’Etat rappelle que la suppression temporaire des voies d’appel prévue à l’article R. […]

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15 novembre 2023
Par une décision mentionnée aux tables du recueil Lebon, le Conseil d’Etat définit la notion d’extension d’une construction, dans le silence du PLU, comme un agrandissement de l’immeuble existant qui présente , outre un lien physique et fonctionnel avec lui, des dimensions inférieures à ce dernier. Par un permis délivré le 14 septembre 2018, le […]

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05 juillet 2024
Par une décision du 17 juin 2024, le Conseil d’Etat réaffirme que, pour qu’un permis de construire modificatif (PCM) ait pour effet de régulariser le permis initial, encore faut-il qu’il ait pour objet ladite régularisation, ce qui peut être établi par tout moyen. Dans cette affaire, un PC a été délivré par l’adjoint au maire […]

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29 septembre 2023
En droit immobilier, plusieurs arrêts récents ont apporté des précisions utiles pour la pratique des baux commerciaux. La Cour de cassation a notamment confirmé qu’en cas de communication par le bailleur d’un état des risques daté de plus de 6 mois, les juges du fond doivent rechercher « si le manquement imputé au bailleur est d’une […]

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30 septembre 2021
Le Conseil d’État a indiqué que dans la situation où un requérant a déposé un permis de construire portant sur un immeuble classé mais dont la servitude n’est pas inscrite au PLU, le silence gardé par la commune vaut décision implicite de rejet dans la mesure où le préfet a notifié au propriétaire l’inscription d’une […]

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