Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
3 mai 2024

En droit immobilier, une loi du 15 avril 2024 « visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels » a inséré dans le Code civil un nouvel article 1253 consacrant le principe d’une responsabilité de plein droit de l’auteur de troubles anormaux de voisinage pour le dommage qui en résulte.

Par ailleurs, un arrêté du 25 mars 2024 vient notamment modifier, à compter du 1er juillet 2024, les seuils de valeur de consommation d’énergie primaire et d’émission de gaz à effet de serre à atteindre pour les logements de moins de 40 m² de surface de référence, afin de limiter la sur-représentation des logements de petites surfaces dans la catégorie des « passoires thermiques » (biens immobiliers de classe « F » ou « G »).

Sur le plan judiciaire, on retiendra notamment que la Cour de cassation a affirmé, par un arrêt en date du 29 février 2024, que l’offre faite à un locataire par un bailleur en vue de purger le droit de préemption issu de la loi « Pinel » n’est pas valide dès lors que cette offre a été faite par erreur puisque le locataire ne bénéficiait pas dudit droit de préemption.

En droit public, le Conseil d’Etat précise les conditions subordonnant la conclusion, par une personne publique, des contrats de vente et de bail en l’état futur d’achèvement, en franchise des obligations de publicité et de mise en concurrence. Un tel contrat ne constitue un marché de travaux que si la personne publique exerce une influence déterminante sur la conception des ouvrages. Cette influence déterminante s’apprécie principalement au regard de la structure architecturale de l’ouvrage lui-même (dimension, murs extérieurs, murs porteurs) et, de manière plus relative, au regard des demandes spécifiques d’aménagements intérieurs, qui peuvent émaner du preneur ou de l’acquéreur, selon leur spécificité et leur ampleur.

Au titre de la sanction d’une construction non conforme, la Cour de cassation a considéré que, dans le cadre d’une action civile en responsabilité extracontractuelle, la réparation due à la victime en cas de construction non conforme à l’autorisation d’urbanisme délivrée est indépendante de son coût pour le responsable du dommage. En l’espèce, la construction causant un préjudice direct au voisin, la démolition partielle de celle-ci est ordonnée.

Par ailleurs, la Cour de cassation a jugé que l’obligation d’enregistrement des transactions en matière d’urbanisme dans le mois suivant leur signature était d’interprétation stricte, et ne saurait être réputée réalisée à la date de dépôt de l’acte au service de la publicité foncière, comme c’est le cas pour les actes soumis à la formalité de la publicité foncière. La méconnaissance de cette obligation emporte l’obligation de rembourser l’indemnité transactionnelle perçue.

Enfin, pour le Conseil d’Etat, s’agissant du financement des opérations d’urbanisme, l’autorité administrative est tenue de proposer une convention de projet urbain partenarial (PUP) à l’opérateur qui la demande, pour un projet se situant au sein d’un périmètre de PUP institué par ladite autorité.

 

19 juillet 2022
Par un arrêt en date du 22 juin 2022, la Cour de cassation a validé la clause d’un bail commercial instituant une augmentation forfaitaire du loyer annuel dû, en fonction d’un pourcentage fixe, sans référence à un indice économique. Aux termes d’un bail commercial conclu en 2009, les parties étaient expressément convenues que le loyer […]

Découvrir l’article

En droit immobilier, un arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation en date du 15 mars 2023 a été particulièrement remarqué et commenté, en ce qu’il est venu harmoniser sa position avec celle de la troisième chambre civile de la Haute juridiction, en affirmant que la rétractation d’un promettant lié par une […]

Découvrir l’article

16 mars 2022
Un décret du 14 mars 2022, paru au Journal officiel du 15 mars 2022, modifie la formule de calcul de l’indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC), qui est notamment utilisé pour l’indexation du loyer de certains baux commerciaux. La nouvelle formule de calcul s’appliquera à compter de la première publication de l’ILC suivant la […]

Découvrir l’article

12 février 2024
Par un arrêt du 8 février 2024, la Cour de cassation précise les conséquences du défaut de notification d’un mémoire préalablement à l’assignation en fixation du loyer renouvelé. Elle confirme que l’action en fixation du loyer est irrecevable lorsqu’elle a été introduite par assignation sans mémoire préalable. La Cour précise que cette situation n’est pas […]

Découvrir l’article

30 juin 2023
Par un arrêt du 11 mai 2023, la Cour de cassation a approuvé les juges du fond qui ont jugé, par une interprétation souveraine, qu’en présence d’une lettre d’intention d’achat stipulant qu’en cas d’acceptation de l’offre, un acte sous seing privé serait établi pour préciser toutes les modalités de la vente et l’ensemble des conditions […]

Découvrir l’article

20 mai 2022
Par un arrêt rendu au fond le 13 avril 2022, la Cour d’appel de Paris a écarté l’application de l’article 1722 du Code civil, invoqué par le preneur pour se soustraire au paiement d’une indemnité d’occupation. Dans cette affaire, le preneur, exploitant d’un commerce de prêt-à-porter, a invoqué pour contester son obligation de paiement d’une […]

Découvrir l’article