Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
11 octobre 2022

Sobriété énergétique : parution de deux décrets au JO

  • Clémence Monteil

Deux décrets viennent de paraître au journal officiel, imposant pour l’un  l’extinction nocturne des publicités lumineuses et pour le second la fermeture des ouvrants dans le tertiaire.

Le décret n° 2022-1294 du 5 octobre 2022 modifie certaines dispositions du code de l’environnement relatives aux règles d’extinction des publicités lumineuses et aux enseignes lumineuses. Ainsi :

  • Les publicités lumineuses devront être éteintes entre 1h et 6h du matin, à l’exception de (i) celles installées sur l’emprise des aéroports et (ii) celles supportées par le mobilier urbain affecté au transport et durant les heures de fonctionnement de ce service et sous réserve que les publicités soient à images fixes.
  • La publicité lumineuse est, selon l’article R581-34 du Code de l’environnement « la publicité à la réalisation de laquelle participe une source lumineuse spécialement prévue à cet effet ». Ne sont pas considérés comme des publicités lumineuses (et donc non soumis au présent décret, les dispositifs de publicité lumineuse ne supportant que des affiches éclairées par projection ou par transparence.
  • Cette obligation est entrée en vigueur le 7 octobre 2022 sauf pour les publicités lumineuses supportées par le mobilier urbain. Pour ces dernières, l’obligation entrera en vigueur le 1er juin 2023.
  • Le non-respect de ces règles d’extinction est puni, après mise en demeure restée infructueuse, de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe (soit 1500 € au plus pour une personne physique et 7500 € au plus pour une personne morale).

Le décret n° 2022-1295 du 5 octobre 2022 impose pour les locaux tertiaires la  fermeture des ouvrants des bâtiments ou parties de bâtiments, chauffés ou refroidis.

  • Tout bâtiment ou partie de bâtiment, dans lequel sont exercées des activités tertiaires, chauffés ou refroidis et donnant sur l’extérieur ou sur des locaux non chauffés ou refroidis doivent être équipés de système de fermeture manuels ou automatiques.
  • Les ouvrants de ces bâtiments doivent être fermés lorsque les systèmes de chauffage ou de climatisation fonctionnent en condition normale d’exploitation y compris pendant les heures d’ouverture aux usagers.
  • Cette obligation ne s’applique pas lorsque l’ouverture est rendue nécessaire par les exigences sanitaires de renouvellement d’air intérieur des locaux ou lorsque les autorités sanitaires le préconisent.
  • Cette obligation est entrée en vigueur le 7 octobre 2022.
  • En cas de manquement à cette obligation, le maire adresse une mise en demeure de se conformer à la loi à l’exploitant et l’invite à présenter ses observations dans un délai qui ne peut excéder 3 semaines. Le manquement à cette obligation par l’exploitant est puni d’une amende administrative de 750 € maximum.

Décret n° 2022-1294 du 5 octobre 2022 portant modification de certaines dispositions du code de l’environnement relatives aux règles d’extinction des publicités lumineuses et aux enseignes lumineuses

Décret n° 2022-1295 du 5 octobre 2022 relatif à l’obligation de fermeture des ouvrants des bâtiments ou parties de bâtiments à usage tertiaire, chauffés ou refroidis

28 juillet 2021
La Cour de cassation a été saisie d’une demande d’avis du Tribunal judiciaire de Chartres sur la question de l’application de l’exception d’inexécution, de la force majeure et de la perte partielle de la chose louée pour suspendre l’obligation de paiement des loyers pendant les périodes de fermetures administratives des locaux loués dans le contexte […]

Découvrir l’article

07 mai 2021
Dans un arrêt rendu au fond le 6 mai 2021, la Cour d’appel de Versailles s’est prononcée sur la question de l’exigibilité des loyers pendant la période de fermeture administrative du premier confinement.  Dans cette affaire, le preneur d’un local situé dans un centre commercial a notamment invoqué la destruction de la chose louée (article […]

Découvrir l’article

07 juin 2022
Aux termes d’un arrêt rendu le 1er juin 2022, la Cour de cassation retient que la location d’un local commercial affecté d’un défaut de permis de construire constitue un manquement du bailleur à son obligation de délivrance. Dans cette affaire : le bailleur a donné à bail commercial au preneur un local édifié sans permis […]

Découvrir l’article

01 mars 2024
Le Sénat a adopté le 28 février à l’unanimité le projet de loi contre « l’habitat dégradé » afin de soutenir les copropriétés fragiles, accélérer les travaux de rénovation en copropriété et s’attaquer aux marchands de sommeil. Parmi les mesures prévues par le texte, l’article 2 du projet de loi introduit à l’article 26-4 de la loi […]

Découvrir l’article

04 février 2022
Un décret instituant une aide dite « coûts fixes consolidation » est paru au Journal officiel du 3 février 2022. Cette aide vise à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises particulières affectée par l’épidémie de Covid-19. Selon la notice du décret, « cette aide est accessible aux entreprises ayant été créées avant le 1er janvier 2019 […]

Découvrir l’article

17 novembre 2020
Aux termes d’une décision rendue au fond le 17 novembre 2020, le Tribunal de commerce de Lyon s’est prononcé sur la question de l’exigibilité des loyers pendant la période de fermeture administrative du premier confinement. Dans cette affaire, un preneur exerçant l’activité de restaurant et débits de boissons et l’activité de location de salle de […]

Découvrir l’article