Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
1 octobre 2024

Un pacte de préférence conclu sans durée n’encourt pas la nullité

Par un arrêt du 25 septembre 2024, la Cour de cassation a jugé qu’en l’absence de résiliation d’un pacte de préférence conclu sans durée, les bénéficiaires de ce pacte pouvaient exercer leur droit de préférence.

Le 19 juillet 1990, Monsieur D consent un pacte de préférence à Monsieur et Madame U sans limitation de durée sur un bien lui appartenant. Le 16 mai 2011, Monsieur D envisage de vendre celui-ci à une tierce personne. Il adresse donc une lettre aux bénéficiaires du pacte de préférence afin qu’ils prennent position dans un délai de trois mois. Le 3 juillet suivant, ces derniers indiquent qu’ils exerceront leur droit de préférence. Le vendeur se rétracte puis décède. Les bénéficiaires du pacte de préférence assignent le légataire de Monsieur D en vente judiciaire et forcée du bien.

Le juge de première instance puis le juge d’appel font droit à la demande de Monsieur et Madame U en se fondant sur le droit applicable aux contrats conclus antérieurement à la réforme de 2016, considérant que le pacte de préférence ne pouvait pas être concerné par la prohibition des engagements perpétuels.

Le légataire de Monsieur D se pourvoit en cassation, invoquant la nullité du contrat compte tenu de sa durée d’engagement excessive.

La première chambre civile de la Cour de cassation confirme l’arrêt de la cour d’appel en s’appuyant sur un principe déjà posé par la chambre commerciale (Com. 21 sept. 2022, n° 20-16.994), d’après lequel « Les engagements perpétuels ne sont pas sanctionnés par la nullité du contrat mais chaque contractant peut y mettre fin à tout moment, sous réserve de respecter le délai de préavis contractuellement prévu ou, à défaut, un délai raisonnable » pour en tirer la conséquence qu’en l’absence de résiliation du pacte de préférence, Monsieur et Madame U pouvaient valablement exercer leur droit de préférence.

Rappelons qu’il en irait autrement pour les pactes de préférence conclus après le 1er octobre 2016, puisque l’article 1210 du Code civil dans sa version issue de l’ordonnance du 10 février 2016 dispose que « Les engagements perpétuels sont prohibés ».

Cass., 1ère civ. 25 sept. 2024, n° 23-14.777

30 juin 2022
Le décret n° 2022-926 du 23 juin 2022 précise les modalités selon lesquelles les propriétaires peuvent exercer un droit de surplomb sur un fonds voisin afin d’isoler thermiquement leur bâtiment par l’extérieur. Ce décret, publié au Journal officiel du 24 juin 2022, est pris pour l’application de l’article L. 113-5-1 du code de la construction […]

Découvrir l’article

En droit immobilier, l’actualité est marquée par une jurisprudence abondante en matière de bail. On retiendra notamment trois arrêts aux termes desquels, la Cour de cassation a jugé qu’en cas de manquement du locataire à ses obligations de remise en état des locaux loués, le bailleur est tenu de prouver l’existence de son préjudice résultant […]

Découvrir l’article

Dans un arrêt rendu le 12 octobre 2022, la Cour de cassation a jugé que « l’obligation de remettre le site en état [incombe] au locataire exploitant ayant mis l’installation à l’arrêt définitif ». La seule intention du bailleur propriétaire de reprendre l’exercice d’une activité industrielle sur le site classé est ainsi « sans incidence sur l’obligation légale […]

Découvrir l’article

14 septembre 2021
Dans un arrêt en date du 4 mars 2021, la Cour de cassation a rappelé que l’article 1799-1 du Code civil relatif à la remise d’une garan­tie de paiement par le maître d’ouvrage à l’entrepreneur au titre d’un marché privé de travaux est d’ordre public et que les parties ne peuvent pas valablement aménager dans le […]

Découvrir l’article

29 avril 2022
Aux termes d’une décision rendue au fond le 12 avril 2022, le Tribunal judicaire de Béthune a retenu l’application de l’article 1722 du Code civil (destruction de la chose louée) pour remettre en cause l’obligation de paiement des loyers sur la période de fermeture administrative du premier confinement (15 mars 2020 au 11 mai 2020). […]

Découvrir l’article

06 juillet 2021
Dans un jugement rendu au fond le 1er juillet 2021, le Tribunal judiciaire de Toulouse a retenu l’application de l’article 1722 du Code civil (destruction de la chose louée) pour remettre en cause l’obligation de paiement du loyer pendant les périodes de fermeture administrative. Dans cette affaire, le preneur est l’exploitant d’une salle de sport. […]

Découvrir l’article